Interview de Maxime Le Forestier en 1972 pour la chaine de télévision France Bleu. Rediffusée sur la chaine YouTube du groupe France Television France Bleue en février 2019, il raconte son voyage à San Francisco à l’origine de sa chanson du même titre.
« Vous savez qu’à San Francisco (USA), le brouillard à 5 heures du soir envahit certains quartiers, pas tous, les quartiers chics ne l’étaient pas eux, nous si.. Et c’est l’heure où le repas était servi pour 20, 30 personnes car on savait jamais combien de personnes pouvaient venir manger, le repas était préparé avec un grand soin, autant que celui que l’on met à faire une chanson ou un tableau, c’était très important. C’était juste au moment où le brouillard arrivait, et tous les soirs c’était le même rite, c’était fantastique« . Maxime Le Forestier 1972.
En 2011 quelques personnes se mettent à la recherche de la maison bleue et ils la retrouvent, peinte en vert ! A l’origine, c’était une communauté hippie baptisée « Hunga Dunga » où se côtoyaient entre autres des déserteurs du Viêt Nam et des homosexuels qui peuplaient cette maison devenue mythique. Le chanteur réalisera cette chanson pour remercier de l’accueil qu’il à reçu pendant son séjour de plusieurs semaines.
Située au 3841 de la 18e rue dans le quartier appelé Castro à San Francisco (USA – Californie), elle est en vente quelques années plus tard (en 2020) pour 3.5 millions de dollar.
La maison est composée de 4 étages dont 5 chambres, 4 salles de bains réparties sur 280m2, entièrement rédesignée style « catalogue ikea » par les propriétaires, on est loin de la maison de hippies ouverte à tous « dont on à jetée la clef… »



